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Karin Jolly

Le travail de Jolly explore l'expérience sociale de l'identité. Initialement conçu comme une étude de l'équilibre entre les responsabilités familiales et des aspirations personnelles, son travail montre comment la vie s'étend au-delà de ses propres limites subjectives. Souvent, il raconte une histoire sur les détails banals de la vie dans les interactions personnelles, physiques et sociales.

Pour l’exposition « Tisser Des Liens », présenté à Art Sant Roch en 2019, Karin Jolly a utilisé des dons de cheveux des habitants de Céret, en association avec le calcaire, des objets trouvés et des photos, pour produire des sculptures, des installations et des assemblages à l'image de la vie, dans cette ville d'artiste.

La caractéristique subtile du récit de Jolly est sa matérialité. Ses œuvres sont notoires pour leurs détails complexes et leur nature tactile. Elle repousse les limites des matériaux oubliés grâce à des processus innovants qu'elle réapproprie à partir de l'artisanat traditionnel, combinés à une pratique studieuse et critique. Par exemple, elle utilise un rouet traditionnel pour filer les cheveux.

Jolly étend la technique pour permettre à son esthétique personnelle de repousser les limites des matériaux dits banals. Elle décrit ce processus comme « pré-chargement de la conversation ! »

En présentant les détails, dans ce qu'elle décrit comme « la texture de la vie », elle nous invite à faire attention aux intervalles qui articulent le flux des événements quotidiens. Des moments sont représentés qui ponctuent les détails de la vie afin de reconnaître notre propre sens poétique dans la vie quotidienne.

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